Ma passion pour le kitesurfing. Par Pascal Oberson

Ma passion pour le kitesurfing. Par Pascal Oberson

pascaloberson.chJ’ai commencé le kitesurfing en 2005 mais cette passion est née depuis plus longtemps lorsque je recherchais des sensations supplémentaires à la planche à voile. En faite, depuis l’âge de 16 ans, j’ai été pris de passion pour la plongée sous marine ainsi que de planche à voile.

Après mes études, j’ai vécu un séjour axé sur ma passion pendant une année sur une des iles Canaries qui se nomme Fuerteventura. Le déracinement fut total car avec un ami, nous avions décidé d’acheter un minibus à Genève et descendre à Fuerteventura et vivre ainsi sur les plages désertes et volcaniques de l’ile dans la plus grande simplicité.

Une fois de retour en Suisse, durant les années suivantes, j’ai continué ma passion de la planche à voile en mixant vie professionnel et voyages. Le kitesurfing est venu d’un enthousiasme commun avec des amis et une envie de découvrir d’autres frissons.

Kitesurfing

Le principe du kitesurfing est simple : être tracté à l’aide d’une voile qui se nomme « kite » en glissant sur l’eau à l’aide d’une « board ».
Une board est relativement similaire à un snowboard ou wakeboard, c’est une planche.

Le kite qui veut dire cerf volant, ressemble « presque » à une voile de parapente et se gonfle à l’aide du vent et nous permet ainsi d’être tracté sur l’eau.

Le kitesurfing me semble une dimension supplémentaire à la planche à voile en terme de sensations. Plus fluide, plus aérien. Le matériel n’est pas trop encombrant, par rapport à la planche à voile, et nous permet d’accéder à des endroits magiques de la planète. Evidemment, pour certain, dont je fais partie, le but est d’aller vivre notre passion dans des endroits chauds. Ceci m’a amené à découvrir la Thaïlande, le Cap vert, l’Egypte, le Maroc, le Brésil et bien d’autres cultures et pays également.

De plus, en hiver, dans nos régions froides du lac Léman, nous pouvons continuer à vivre notre passion en remplaçant la « board » sous les pieds par des skis ou un snowboard. Ainsi, il est possible de glisser sur la neige tout comme nous le faisons sur l’eau.

Lacs gelés ou pâturages enneigés, tout est bon dès le moment que le vent et la neige sont au rendez-vous. L’important pour moi est de pouvoir partager cette passion en équipe.

Ce sport est devenu beaucoup plus accessible que dans ces débuts dans les années 90, grâce principalement à deux choses : l’évolution du matériel en termes de sécurité et une multitude d’écoles qui se sont implantées de partout dans le monde www.ikorg.com. En une semaine de stage, il est maintenant possible d’être capable de « tirer ses premiers bords », c’est à dire commencer à glisser en se tenant debout sur la planche et tracté par le vent. C’est peut-être un peu difficile au début comme toute chose mais cela vaut la peine. C’est une sensation particulière qui vous envahit et qui vous tient en haleine toute votre vie.

 

Par Pascal Oberson
Certification IKO M3 (Independent Kiteboarder)

Pascal Oberson

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