Viv(r)e l´échec ! Par Pascal Oberson

Viv(r)e l´échec ! Par Pascal Oberson

Projet professionnel ou projet de vie, pourquoi débuter un nouveau projet avec la peur de l’échec ?

A notre époque, lorsque l’on entend le mot échec, on commence instinctivement par baisser les yeux et vouloir éviter le sujet.

On entend souvent cette petite musique comme « L’échec, c’est négatif. A surtout éviter. A cacher sous peine d’être rejeté. Se justifier que l’on a bien compris le pourquoi de notre échec et que l’on ne refera pas deux fois la même erreur et patati et patata »

Mais connaitre un échec, n’est ce pas l’opportunité …

      • de s’arrêter un instant et regarder différement ?
      • de lâcher prise ?
      • de renouer des liens avec soi-même et les autres ?
      • de pivoter, changer de cap ou d’altitude ?
      • d’avoir progressé ?
      • d’innover ?

Avant n’importe quelle réussite, il y a des échecs voir même une succession d’échecs. Comme dit Bertrand Piccard dans son livre Changer d’altitude,

La réussite, elle, arrivera si vous essayez une fois de plus que le nombre d’échecs.

Ce qui suppose qu’il y a forcement un ou des échecs avant de réussir.

Oliver Stone, scénariste, réalisateur et producteur américain, a démarré sa carrière en écrivant son premier roman qui fut rejeté par son université et les éditeurs. Avec de la persévérance, il a tout même réussi à le faire publier mais le résultat fuit cuisant; un flop. Il a finalement abandonné son université et après un exil au vietnam, il a utilisé la guerre comme un tremplin et l’inspiration pour ses œuvres mondialement connues. On connait le résultat.

Il y a des centaines d’exemples similaires, alors, pourquoi ne pas accueillir l’échec d’entrée de jeu comme un allier plutôt que de le redouter ?

Dans un projet entrepreneurial par exemple, il y a toujours cette part d’incertitude que je ne contrôle pas. Alors, ce n’est pas temps réussir ou échouer qui focalise mes pensées mais ce qui m’anime, c’est d’être en mouvement, dans l’action et en capacité d’adaptation.

Et si l’échec survient ?

Au lieu de dépenser toute mon énergie à trouver rapidement le « pourquoi » qui m’a amené à échouer, je vais d’abord commencer par exploiter le « comment » je vais pouvoir saisir l’opportunité de cet échec.

      • Qu’est ce que je peux faire avec ça ?
      • Qu’est ce qui se cache derrière ?
      • Chance ou pas de chance ?
      • Dois-je arrêter mon projet ou continuer ?
      • Comment pourrais-je exploiter ça au mieux afin de préparer la suite ?
      • Qu’est ce qui me manque pour l’étape d’après ?

C’est l’opportunité de rebondir. Continuer son projet ou arrêter son projet mais, c’est continuer autrement.

Au final, je prendrais le temps de m’occuper du « pourquoi » afin de m’améliorer et apprendre.

Par Pascal Oberson

Pascal Oberson

Les commentaires sont fermés.